Archipel

Le blog de Jérôme Bodon-Clair

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Rumeurs …

Après une absence assez importante en ces lieux (durant laquelle j’ai eu notamment le plaisir de rejouer Postcard en live à Lyon en concert avec Benjamin Fincher, durant laquelle j’ai eu l’occasion de parler des liens entre minimalisme musical et plastique en Sorbonne à Paris), retour à l’actualité dans Archipel avec une importante prestation à venir lors des JIM 2011 (Journées d’Informatique Musicale) qui se tiendront à Saint Etienne du 25 au 27 mai prochain.

J’aurais l’occasion d’y exposer ma nouvelle installation sonore Rumeurs #03 qui tournera en continue durant tout le festival. Je donnerai par ailleurs une conférence qui tentera d’expliquer les tenants et aboutissants de l’œuvre, le jeudi 26 mai à 14h30 (Université Jean Monnet de Saint Etienne – amphi J.0.1). La conférence donnera lieu à un article qui sera publié en actes. Ces importantes journées internationales consacrées aux musiques electroniques et à l’informatique musicale donneront à voir et à entendre des personnalités aussi importantes que Jean-Claude Risset, Laurent Garnier ou John Chowning ! Un rendez-vous fortement conseillé donc …

Deleuze et la musique

Lundi 7 et mardi 8 février 2011 se tiendra une étape de l’important séminaire nomade « Deleuze et la musique ». Le lundi sera consacré à une thématique « Matériaux : processus et production » avec les interventions de Laurent Pottier, Ludovic Duhem, Frédéric Voisin et Jean-Pascal Chaigne et la journée se terminera par un concert des solistes de l’Ensemble Orchestral Contemporain avec des oeuvres de Chaigne, Risset, Moultaka et Messaien.

J’interviendrais le mardi 8 pour une conférence intitulée « L’épuisé. De Deleuze à Beckett. De Beckett à Feldman » et la journée fera entendre la voix d’autres universitaires comme Antoine Bonnet, Pierre Fargeton et Clément Canonne pour une matinée consacrée à la thématique « Déchiffrer, percevoir, épuiser ».

Enfin l’après-midi du 8 donnera à entendre André Charrak, Carole Gubernikoff, Béatrice Ramaut-Chevassus et Anne Sauvagnargues sous la thématique « Du bruit à la voix : flux, rythmes et plis ».

Heureuse année

Je vous souhaite une très bonne année 2011, emplie de joie, de réussite dans vos projets, d’accomplissement personnel, familial etc … 2011 sera le théâtre de nombreuses échéances dont j’aurai l’occasion de vous parler dans ce blog : Golden Triangle en résidence et création lyonnaise et Joca Seria en mars avec la compagnie NU, Peindre en avril avec la même compagnie, une installation sous chapiteau du côté de Chambéry en mai et (sous réserve) une nouvelle évolution de ma série Rumeur à Saint Etienne ce même mois. Du point de vue conférences, j’interviendrai à Saint Etienne sur Deleuze/Beckett/Feldman le 8 février, et en Sorbonne le 30 avril sur le minimalisme en arts plastiques et en musique. Quelques parutions devraient aussi pointer leur nez … Année chargée, année pluridisciplinaire, année passionnante !

Beckett et la musique

J’interviendrai ce vendredi 17 décembre lors de la journée d’étude Beckett et la musique au CDMC/Cité de la musique organisée par l’Université de Paris Est Marne-la Vallée. Une journée dense et importante avec notamment l’intervention de l’écrivain Marc Blanchet. Voici donc le programme :

Samuel Beckett (1906-1989), au même titre que Paul Celan ou James Joyce, occupe une place singulière dans l’univers sonore et mental des compositeurs. « Beckett a dit que ses pièces étaient du jeu, comme la musique elles suivent une pure logique immanente de succession, pas une logique de signification. » 1 « Le musical chez lui, souligne Adorno, consiste dans le fait que des bruits, des bruits de conversation, c’est-à-dire un certain type de sons, sont organisés selon des structures. Ce n’est pas ce qu’on qualifie d’habitude de « musical ». »2 Si, dès ses premiers écrits, les allusions à des compositeurs abondent, peu à peu le lien avec la musique se précise, notamment dans ses pièces télévisuelles qui reprennent jusqu’au titre d’oeuvres de Schubert et Beethoven, ou encore dans sa dernière pièce, écrite pour le théâtre, Quoi où, qui se réappropie la structure du cycle de lieder de Schubert, Winterreise. En retour, des musiciens, tels que Morton Feldman, Luciano Berio, György Kurtág ou Pascal Dusapin, entre autres, se sont inspirés des oeuvres de Beckett pour leurs compositions, sous des formes très diverses. Interroger Beckett, ses mots et sa « musicalité », ses bruits et ses rumeurs, questionner ces musiques qui ont trouvé, dans les mots de Beckett, silence et matière, corps et voix, espace et théâtre de l’esprit, tel sera le propos de cette journée d’étude.

* * *

9h45 : Accueil des participants

10 h : Ouverture de la journée :

Geneviève Mathon et David Lauffer / diffusion bruissement des voix beckettiennes

10h15 : Antonia Soulez : « Ecoute-moi ça ! »

11h : Franz Michael Maier : « La ligne mélodique comme métaphore de cohérence temporelle dans deux œuvres de Samuel Beckett »

11h45 : pause café

12h : Jérôme Bodon-Clair : « Place de la musique dans Play (1963) de Samuel Beckett : une sonate au purgatoire »

13h : Déjeuner

* * *

14h30 : Présentation de l’après-midi : Les mises en musique.

14h45 : Anna Koszewska : « L’art ou le miroir de son époque : Samuel Beckett et Luciano Berio comme les témoins de la vérité »

15h30 : Grégoire Tosser : « Maximes et mirlitonnades : … pas à pas – nulle part… op. 36 de Gyögy Kurtág, long after Samuel Beckett »

16h15 : Intermède : Marc Blanchet : « A propos de Souffle »

16h45 : Martin Laliberté : « Beckett et Berio : le cas de la Sinfonia et de L’innommable »

17h30 : Conclusions et perspectives

* * * 1Theodor W. Adorno, Notes sur Beckett, traduit de l’allemand par Christophe David & présenté par Rolf Tiedemann, Nous, 2008, p. 19. Paru pour la première fois dans le n°3 de la revue Frankfurter Adorno Blätter, Text + Kritik & Suhrkamp, 1994 2Ibid, p. 128.

Pour vous rendre à la salle Olivier Messiaen, c’est assez simple :

CDMC _ 16 place de la Fontaine-aux-Lions
75019 PARIS
Métro : Porte de Pantin (Ligne 5)
Bus RATP : [151, 75, PC2, PC3]

NU Laboratoire Compagnie

Comme promis, je reviens un peu plus en détail sur la Compagnie NU dont je partage la paternité avec trois autres acolytes. Au sortir de l’aventure du Rire du limule l’an dernier, nous pensions, dans un avenir proche, prolonger l’expérience théâtrale. C’est donc à 4 que nous décidions quelques mois plus tard de fonder NU, le quatuor initial étant composé de Christian Chavassieux (écrivain), François Podetti (comédien, metteur-en-scène), Marc Bonnetin (photographe) et de moi-même en tant que compositeur. Le projet fut rapidement ficelé, nous travaillerions sur une pièce qui parlerait de l’acte créatif, ce serait Peindre, et ce sera en avril 2011 sur les planches du théâtre de Roanne (scène régionale). Depuis, une vrai structure s’est montée avec de nouveaux compagnons (Nathalie Vincent en comédienne, Philippe Mensah en danseur), de nouveaux projets (Joca Seria, Golden Triangle), de belles séances de travail (avec des peintres et des danseurs pour Peindre par exemple) et nous voilà sur les rails pour de belles créations à venir dès mars 2011. Nous reparlerons de tout cela c’est promis, mais en attendant, n’hésitez pas à aller jeter un coup d’oeil à notre site internet fraîchement sorti de nos modestes ateliers … L’adresse est simple : www.compagnienu.fr

Un petit descriptif de NU et de ses intentions :

NU est une compagnie théâtrale fondée en 2009. S’inscrivant définitivement dans une perspective pluridisciplinaire et composée initialement d’un auteur (Christian Chavassieux), d’un metteur-en-scène/comédien (François Podetti), d’un photographe (Marc Bonnetin), et d’un compositeur (Jérôme Bodon-Clair), la compagnie se revendique avant tout laborantine, en ce sens qu’elle oeuvre à la création de pièces originales à la forme innovante, la recherche en catalyseur d’idées pour une meilleure symbiose des différents arts constituant NU.

Née des cendres du Rire du limule, pièce d’atelier (sur un texte de Christian Chavassieux), créée en avril 2009 par une troupe mêlant amateurs et professionnels, c’est cette première collaboration qui ouvre pour les quatre créateurs l’envie d’un nouveau défi, un nouveau projet artistique pour un effectif resserré : NU est né !

NU comme UN à la renverse, quatre artistes, autant d’univers, en quête d’unité, NU comme NEW, ou NEU, comme pour affirmer ce désir de nouveauté, cette insatiable ambition, NU comme une épure, comme se livrer, comme réduire, au minimum, à l’essentiel, comme si pour créer, au-delà des poncifs, il s’agissait d’effacer plutôt que d’empiler.

Depuis sa création et après une expérience « à demi-nu » pour la lecture-musicalisée La route, la compagnie se lance dans l’ambitieux projet Peindre, qui sera créé en avril 2011. En complément, une lecture des Pages d’atelier de Francis Ponge est prévue pour mars (Joca Seria), ainsi qu’une belle ouverture à la danse et aux arts plastiques avec Golden Triangle (février 2011). Gageons que bien d’autres surprises agrémenteront l’itinéraire singulier de NU.

Nice

Photo by Florent/Asso Bloc Notes

Retour de week-end niçois où je donnais en Godot 2 concerts folks et intenses (l’un dans la salle indé du Volume et l’autre en appartement). La qualité d’écoute indéniable du public et la rencontre de musiciens locaux aussi gentils que talentueux (merci à Hanna, In Extenso, Beluga’s hearing, Benjamin Fincher, Bikini Bottom, Kazan …)  ont donné à ces deux dates une belle teneur. Deux sets enlevés, relevés où je mélangeais armé d’une unique guitare (et parfois d’un harmonica) et de ma voix, des morceaux issus de toute ma discographie. Enfin, nous ponctuions les deux soirées par partie ou intégrale de Postcard ; Benjamin Fincher mon acolyte sur le projet avait trouvé quelques ami(e)s musicien(ne)s qui ont su donné de leur temps pour recréer les 5 titres en un moment de pure convivialité et d’énergie, un moment un peu magique avec un public conquis. Merci à l’association Bloc Notes et longue vie à elle ///

SETLISTS :

Live@Volume, 22.10.10

1. Intro, 2. Rotten, 3. Walden, 4. Follow me around, 4. Another love song on the radio, 5. Can’t forget your pain, 6. Today, 7. Bad Mergentheim, 8. Down the rabbit hole, 9. T(rain)s, 10. Sheep then meat, 11. Goodbye

POSTCARD SET >>> 1. Twilight, 2. Thorvaldsen’s eyes, 3. Traena, 4. City Lights, 5. Postcard

Live@Appart, 23.10.10

1. Taste of …, 2. Follow me around, 3. Troubles, 4. Rotten, 5. Goodbye, 6. Can’t forget your pain, 7. Bad Mergentheim, 8. Down the rabbit hole, 9. T(rain)s, 10. Sheep then meat

POSTCARD SET >>> 1. Thorvaldsen’s eyes, 2. Postcard

Symphonie et conférence

Complément de rentrée donc avec l’annonce de l’achèvement de ma première symphonie ; fruit du travail sur la pièce « Peindre » de la compagnie NU, cette pièce pour 9 instruments et électronique sera enregistrée fin 2010/début 2011 et des extraits constitueront une partie de l’univers sonore et musical de « Peindre » (première le 2 avril 2011). Je reviendrai bientôt sur la compagnie NU et ses multiples projets dans un billet spécial.

Par ailleurs, deux nouvelles conférences parisiennes se rajoutent aux précédentes :

– « Place de la musique dans Play (1963) de Samuel Beckett : une sonate au purgatoire », journée d’étude « Beckett et la musique » sous la direction de Geneviève Mathon et David Lauffer, CCAMAN-LISAA, Université de Paris-Est Marne-la-Vallée, CDMC, Paris, 17 décembre 2010.

– « Minimalisme. Connexions conceptuelles et esthétiques entre musique et arts plastiques dans le New York de la fin des 60’s : l’exemple de Steve Reich », séminaire « musique et arts plastiques » sous la direction de Michèle Barbe, OMF/Université Paris Sorbonne, Paris.

/// et une petite photo par Marc Bonnetin dont je vous conseille l’exposition sur les dualités urbaines actuellement au Château de Beaulieu à Riorges (42).

Rentrée 2010-2011

Septembre et une nouvelle saison qui s’annonce encore une fois très plaisante car diverse et diversifiée autour de nombreux projets parfois aux antipodes les uns des autres mais tous aussi excitant !!! S’il reste des choses à confirmer, des dates à fixer précisément, je peux d’hors-et-déjà annoncer quelques rendez-vous importants :

– le 22 octobre à 20h30, rendez-vous dans la salle du Volume à Nice pour un concert exceptionnel de Godot solo, Beluga’s Hearing et surtout Godot & Benjamin Fincher + friends pour la recréation en live de notre dernière livraison commune, le très folk Postcard !!! (entrée 5 euros).

– le 23 octobre à 19h pour un Concert Chez Moi à Nice encore une fois où je jouerai solo avec Milenka pour partager l’affiche. Pour tout renseignement et réservation, contacter assoblocnotes@gmail.com !

– le 08 février 2011 à l’Université Jean Monnet de Saint Etienne (42), conférence « Lépuisé : Deleuze-Beckett, Beckett-Feldman » .

– le 23 mars 2011 à 20h30, rendez-vous avec la compagnie NU pour une lecture un peu spéciale de Francis Ponge : Joca Seria, autour des sculptures d’Alberto Giacometti (lecture par la voix de François Podetti) au Théâtre de Roanne (42 – Scène Régionale).

– le 02 avril 2011 à 20h30, ce sera la création de la pièce Peindre par la compagnie NU pour laquelle je compose la musique et l’univers sonore … Une belle pièce, un travail de longue haleine qui naîtra au Théâtre de Roanne (42 – Scène Régionale) … Texte : Christian Chavassieux, Mise-en-scène : François Podetti qui jouera aussi sur scène (avec Nathalie Vincent), Univers visuel : Marc Bonnetin.

Bref, une bonne actualité à venir et d’autres belles perspectives à venir (mais nous en reparlerons …) !

Nouvelle critique de Postcard #01

Nouvelle critique donc de Postcard #01 et c’est La Quenelle Culturelle qui s’y jette :

« Cher Thibault, Petite carte pour te dire que même si les vacances touchent à leur fin, notre nouvel album « Postcard » sortira le 1er mai. Tu peux l’écouter ici […]. Bien à toi, GODOT et BENJAMIN FINCHER ». Une sollicitation originale et agréable à l’image du mini-album folk qui l’accompagne.

A l’heure des mails, des communiqués de presse en PDF et du matraquage promotionnel sur le web, le simple fait de recevoir dans sa boîte aux lettres une petite carte postale remplie à la main constitue un geste d’anti-révolution des plus sympathiques. C’est en tout cas l’idée qu’ont eu Jérôme Bodon-Clair (Godot) et Benjamin Fincher pour présenter leur premier travail en coopération: un EP comptant sept titres folk écrits au rythme d’un ruisseau sans remous, dans un lieu isolé de la Loire, à Mollemant. La composition et l’enregistrement de ‘Postcard #1′ a surtout été l’occasion pour les deux artistes d’apprendre à se connaître, en vrai et en musique. Et à se faire plaisir simplement. Ils nous parlent d’ailleurs de « sessions presque familiales », ce que l’opus final et son humeur joyeuse ne peuvent pas démentir. Les quelques pistes bourdonnantes concoctées pour l’occasion sentent bon les congés et la somnolence, les siestes dans l’herbe fraîche avec les yeux rivés vers les nuages et la marguerite pincée aux lèvres. Alors oui, cette petite collecte de chansons ne soutient pas de grandes ambitions. Elle n’est peut-être rien d’autre qu’un souffle chaleureux de plus venu chatouiller des oreilles. Quoi qu’il en soit, cette collaboration reste terriblement attachante et le cocktail sonore bien dosé. Entre folk acoustique classique et symphonies de musique de film, la carte postale a de la gueule.

Même perdue au milieu des Rhônes-Alpes, l’inspiration de Godot et Benjamin Fincher a au moins vu sept fois le soleil. Comme quoi il n’est pas forcément nécessaire de s’échapper dans des studios new-yorkais et californiens pour faire rêver les gens. Les deux interludes rigolotes venues pour confirmer l’aspect conceptuel du disque mises de côté (« Radio Mollemant part.1″, « Radio Mollemant part.2« ), on peut commencer la dégustation de leurs songeuses expérimentations folk, bordées de jeux de lumière et de bruitages étonnants. Un accord de guitare fuyant  en pleine nuit vers l’horizon, un duo de voix étouffées parti pour le rattraper, des étincelles dans le noir, le soleil qui se lève et la vie qui reprend son cours (« Postcard« ). Voilà à quoi peut ressembler leurs voyages imaginaires. Sans déchets, sans surplus inutiles, mais pourvus de progressions mélodiques intelligentes. L’opus peut paraître anecdotique écouté en fond, mais écouté au casque ou avec un peu d’attention, il fourmille de belles idées et de détails. Ce qui commence comme une jolie ballade de soir d’été peut aussi bien se terminer en un feu de camp folk jovial (« Thorvaldsen’s Eyes ») qu’en une errance un brin angoissante sous les étoiles, au creux d’un bois (« Twilight »). D’une chanson à l’autre, l’atmosphère change au gré des arrangements, lumineux par instants, ombragés plus tard. Mais les compositions tombent rarement dans des qualificatifs aussi simples que la joie et la mélancolie. Les deux artistes préfèrent jouer sur d’autres nuances, donnant à leurs mélodies la forme de labyrinthes insolvables (« Traena ») ou d’enquêtes fumeuses dans les sous-sols d’une ville poudrière (« City Lights »).

Trop court. C’est peut-être le seul défaut de cet étonnant carnet de vacances musical. Aussi léger soit-il, ‘Postcard #1′ demeure une réussite, un joli  album débordant de vie où chaque idée se transforme en un bruit. Il ne reste désormais plus qu’à patienter avant de retrouver une nouvelle carte postale dans la boîte aux lettres et profiter d’une nouvelle expérience de ce genre.

Bonus: Album en écoute intégrale sur Bandcamp

Sortie: 01 Mai 2010 | Genre: Folk, Expérimental